Nina, gagnante meilleur mémoire bac +3 de l’AFITL 2021 !
Un parcours en alternance plus que réussi et une aventure qui se poursuit!
Nina El Oualid est alternante au sein du Service Commercial du groupe SELI-LOGIFI depuis sa Licence Professionnelle Management des Transports et de la Distribution en 2021. Elle est rattachée aux activités conditionnées de la filiale LOTRAFF.
Elle a été major de promotion en obtenant son diplôme avec mention très bien.
Nina a concouru au meilleur mémoire Bac+3 du concours national organisé par l’AFITL en 2021 et a gagné face aux 8 meilleurs mémoires présentés par les différents organismes de formation. Elle a obtenu la note de 17/20 et a été félicitée par le jury pour son mémoire « de très grande qualité » lors de la remise du prix le 31 mars dernier.
C’est en Octobre 2021, que la Direction de l’IUT MLT l’a informée de ce concours. « J’ai demandé à Laurent Pizzamiglia, mon tuteur, ce qu’il en pensait et il m’a encouragée dans la démarche. En effet, l’IUT pensait que j’avais de bonnes chances. »
C’est une aventure qui se poursuit chez SELI puisqu’elle prépare actuellement un Master 2 à l’IAE de Bordeaux. « Je me suis épanouie dans les missions commerciales qui m’ont été confiées et j’ai pu participer au développement du portefeuille clients. Par ailleurs, ce qui m’a le plus interrogée dans l’organisation du groupe, c’est la distance géographique entre les différentes agences. En apprenant à connaitre les équipes, cela a été plus facile de m’intégrer. Le temps et la bienveillance de mon tuteur et de mes managers m’ont aussi confortée dans mon choix de poursuite chez SELI. »
Cette implication et cette volonté demandent de l’accompagnement, souligne Laurent Pizzamiglia : « J’ai bien conscience que l’alternance requiert beaucoup d’organisation et d’énergie. En tant que tuteur, il est nécessaire de pouvoir soutenir les alternants dans les moments difficiles. Il faut pouvoir leur consacrer suffisamment de temps pour leur donner des connaissances et répondre à leurs questions. En ce qui concerne Nina, l’objectif en matière de classement sur ce Master reste ambitieux, dans la même dynamique que l’année précédente. On espère aussi qu’elle restera avec nous à l’issue de son alternance ».
Nina nous explique qu’elle a découvert le secteur de la logistique et du transport par l’angle du commerce : « Initialement, c’était le commerce qui m’attirait et c’est en échangeant avec des étudiants du secteur du transport de marchandises que j’ai pris conscience des opportunités de cette filière. J’ai commencé par le DUT en formation initiale puis la Licence en alternance afin d’avoir davantage de formation professionnelle. En effet, après le DUT, une complémentarité entre l’université et l’entreprise est nécessaire pour mieux apprendre un métier. »
Sa curiosité pour l’activité de Commissionnaire de transport l’a menée chez SELI : « Le transport et la logistique sont plus riches que ce que les jeunes imaginent : les femmes et les hommes derrière les bureaux sont indispensables au bon fonctionnement de ce secteur. En effet, l’organisation de transports est complexe. Il faut assurer le suivi des clients et toute la gestion des flux qu’ils nous confient ainsi que la synergie entre les agences. Je suis certaine que les étudiants peuvent s’épanouir rapidement dans ce métier où les journées ne se ressemblent pas. Au sein de SELI, j’ai été prise au sérieux et conseillée par mes managers et par Laurent, j’ai pu avancer sur la mission et sur le poste qui me correspondent. »
Pour ce dernier, tuteur et dirigeant, l’alternance est une véritable politique de recrutement : « L’alternance est une entrée progressive dans le monde de l’entreprise, elle permet à l’étudiant d’acquérir les codes et les valeurs de celle-ci. » C’est aussi une démarche adaptée pour des prises de postes à responsabilités : « L’intégration par l’alternance permet de former les jeunes managers et, pour nous, c’est une véritable stratégie d’embauche. Cela explique que nous soyons exigeants quant au recrutement des alternants. Nous tentons de percevoir la motivation des jeunes. Certains s’en vont tandis que d’autres intègrent le Groupe et sont de véritables pépites. Je reste convaincu que le dialogue entre l’entreprise et l’alternant permet la réussite du projet. »
Depuis une dizaine d’années, cette dynamique de l’alternance est à l’œuvre chez SELI et Laurent nous explique ce parcours : « Auparavant, les expériences n’avaient pas toujours été un succès. Nous nous sommes posé les bonnes questions et depuis que nous intégrons les alternants au Siège, nous avons construit une véritable logique de recrutement et d’accompagnement. Les alternants sont considérés comme des collaborateurs avec des droits et des devoirs et leur attachement à nos valeurs est important. Nous prêtons non seulement une grande attention à leur réussite professionnelle mais aussi à leur parcours universitaire afin de trouver un bon équilibre des deux côtés. »
C’est aussi une logique qui fonctionne en trio avec l’établissement de formation souligne le dirigeant de SELI : « La rencontre avec la directrice de l’IUT m’a éclairé sur la posture à adopter avec les étudiants en recherche d’une entreprise d’accueil. Il est nécessaire de leur accorder du temps, d’investir sur eux pour bénéficier en retour de leurs progrès et de leurs investissements. L’autonomie arrive progressivement et cela génère aussi de la motivation. L’effort préalable de l’entreprise est nécessaire. »
Pour les années à venir, cette politique se renforce et ceci d’autant plus que la réforme du BUT implique un engagement des deux parties sur 3 ans minimum : « Pour 2022, nous ouvrons les recrutements aux agences sur tout le territoire national. Cela passe par une formation des différents responsables pour qu’ils deviennent à leur tour de véritables tuteurs. Cette culture d’intégration doit se diffuser en dehors du Siège ! L’évolution de notre métier avec le numérique et la digitalisation est un véritable enjeu pour lequel nous devons nous appuyer sur les jeunes générations. »